Bien le bonjour,
Flo, Séréna, et moi -même

Nous voila de retour du SAMU où nous pensions jouer mais on a finalement pris un moment nécessaire pour observer ce qui ce vit là bas!
Nous sommes sorties de là un peu bousculées, avec plein de questions mais surtout pour ma part purée quel boulot, le SAMU ce n’est pas seulement les SDF, c’est le bureau, l’équipe c’est le mouvement continu.
Nous avons été accueillies par Greg, coordinateur du soir, super gars qui nous a tout fait visiter, même si fort occupé il a pris le temps pour nous, ce qui nous à vite mis à l’aise.
Donc Séverine, Virginie,  pas grave si vous n’étiez pas là car c’était une première approche, un premier regard…
Notre première se fera après les fêtes. Ensemble, nous réfléchirons à des ambiances à apporter.
Je veux bien accompagner si d’autres veulent visiter: c’est assez intéressant car ça porte à réflexions, recherche…
Zoé
 

Entre l’envie et la trouille, l’élan et le retrait, nous avons finalement choisi de sentir l’ambiance du jour ou plutôt de la soirée.
Quelques caricatures du Sans-Abri mais aussi quelques visages qui auraient pû être des proches.
Et cette maman africaine toute souriante qui nous croise à l’étage des familles. Je l’ai trouvée très rayonnante dans cet espace assez austère.

Quelques échanges dans la cour intérieur pour les fumeurs (faudra peut-être que je m’y mette 🙂 avec 2 hommes qui cherchent les échanges.

Sans oublier l’accueil très ouvert de l’ensemble de l’équipe, tous munis d’un polar « Samu Social ».
Et les échanges entre nous sur nos impressions, nos idées pour la prochaine fois, la vraie première !
Flo

Bonjour tout le monde,
quelques mots de ma part pour vous faire partager ce moment passé au Samu avec Zoe et Flo.
Moi, avant mercredi passé, je n’avais jamais mis les pieds dans un centre d’urgence pour sans abris.

L’experience était surprennante. De la porte d’entrée, j’ai senti mon corps et mon coeur se mettre en harmonie dans un état d’ humilité et respect pour ces gens (travailleurs du Samu et SDF) qui vivent quotidiennement les absurditées de notre societé.
Dans la salle d’attente en bas  je croise les regards de quelques personnes, il y en a qui lisent, qui râlent, qui se préparent, qui attendent, mais le tout se fait dans état de provisoire, dans l’urgence, dans l’espoir….
Je pense que c’est dans ce moment éphémère que le clown doit aller à la rencontre de ces gens, pour combler le vide, pour mettre un peu de couleurs…pour les aider à rêver encore.
C’etais interessante de parler et avec les travailleurs du Samu qui eux vraiment font leur possible pour que chacun puisse avoir une bonne nuit au chaud, et avec certains Sdf.

Certains entre eux ont voulu spontanément nous faire partager leurs ressentie en rapporte au mot « sans abris » … c’etais pour moi un moment extremement touchant et vrai.

J’étais contente qu’on ai d’abord pris le temps de se confronter à leurs univers, qu’on a respiré même si que pour peu de temps l’ambiance que ces personnes vivent au quotidien.

Maintenant l’envie d’y retourner en clown pour jouer est grande…
Que l’adventure continue.

Serena