En ce moment on est a Erbil, on va tourner autour de cette ancienne ville jusqu a la fin de notre sejour, et sur le route on est passe par Gawilan.

Gawilan, camp repute pour etre terrible, au mileu des champs de ble, loin des villes, le premier camp village qu on traverse.

Il vient juste de reouvrir aux ong. Il avait ferme suite a un conflit interne pas vraiment comprehensible resultant sur un putsch d une branche de l armee syrienne kurde sur les autorites kurdes locales. Notons que cette garnison de l armee Syrienne est paye par le kurdistan irakien.

Finalement chanceux que nous sommes on a pu y jouer, et c etait bien sur tres chouette, les enfants sont hyper preneur, on s est fait une representation en condition de rue et on a repris 2 fois notre routine d ecole qui tourne bien.

Le premier camp village qu on croise, on en dit que c est une prison (a Domez et Akre les gens entrent et sortent comme ils veulent, ici il faut une autorisation), contrairement a Domez qui vit comme une ville ici il y a peu d activites, pas vraiment de commerce possible avec l exterieur (il est loin des villes), et pas non plus malheuresement d agriculture possible, pas d acces a la terre cultivable pour les refugies.

Dans tous les camps il y a de quoi soigner les gens, des lieux de rencontre et vie sociale et bien sur le programme alimentaire mondial oeuvre (partout apres le spectacle les enfants nous proposent les biscuits enrichis en vitamines fabriques en indonesie), meme les clowns arrivent ici! Ils y sont bien accueillis, on est pas les premiers. J ai le sentiment qu on apporte une respiration, autant pour les enfants que pour les profs que pour les gardes et le personnel des ong. Le spectacle vivant itinerant impulse une dynamique de fraicheur agreable a ressentir.

Merci a vous tous qui oeuvrent pour que ce genre de projet existe.

Boris pour le trio kurdistan tan tan