Lost in Amdjarass:

Amdjarass (ça veut dire « la pierre qui sonne comme une cloche »)…La ville natale du président de Tchad

Carumba…on est bloqué ici car tout les vols étaient annulés a cause d’une journée de deuil national en honneur de les 25 soldats Tchadien perdue au Mali. Donc nous sommes obligés d’annuler notre 11ieme camp à Guereda.

Alors bienvenu a Lost Vegas. Amdjarass est une nouvelle ville avec le « de rigueur » palais ou deux mais ce utopie saharien est aussi équipé avec lampadaires solaires, une marché super modern, une aéroport internationale, un hôtel 5 étoiles (vide), des écoles de luxe tous ce qu’il n’y a pas dans le reste du pays. Puis partout des portraits du président en taille géant. Encore plus bizarre est qu’il y a personne…donc une sensation surréelle d’être dans un rêve d’un ville fantôme opulent.

Le camp « Oure Cassoni » est a une heure de route d’ici et le terrain ressemble bien a la lune.

Donc on est bien des astronautes clowns qui atterri dans ce paysage ou habitent 33,000 âmes dans le camp le plus perdue de tout les camps. On est escorté par la police nationale pour la sécurité qui est essentielle dans cette zone à cause de la proximité de la frontière avec Soudan. Il y a un vent qui souffle en permanence.

En arrivant au camp on se trouve dans une danse d’incompréhension avec nos partenaires sur place. On en besoin simplement de 15 bâtons de bois pour faire notre cercle. Sans escorte de police le seul moyen de se déplacer est le chariot et chevale qui a soudainement emmène Gambito/Bertrand au l’autre cote du camp. Entre temps on parle avec le vieux chef du centre médicale et aussi imam avec l’air d’un chaman qui nous invite de jouer devant un abris du soleil fait avec des vieux bâches de UNHCR en train de voler dans le vent comme des oiseaux en colère.

La scène est mise en place et les enfants arrivent. Timide mais enthousiaste…c’est un grand moment…ils sont curieux et nous aussi. Au meilleur du spectacle il y a une perturbation a cause de trop de filles qui n’ont pas d’espace pour s’assoir. On a proposer de leur mettre sur l’autre cote mais il y a une résistance qu’on a pas compris…puis notre traducteur nous ait expliqué que c’était le « royaume » des garçons et hommes…donc pas des filles, et encore du travail pour effacer les frontières entre les gens !

On a eu un deuxième spectacle dans le même camp et cette fois on a profité de notre élan grâce au succès de la première édition. Le deuxième prise était avec notre grand cercle avec les fameux 15 bout de bois et un super foule enthousiaste multiplier x 10…même les vautours sont venue en coterie des centaines pour voir le spectacle en tourbillonnent dans l’haute. Pour la première fois les filles ont gagne le fameux battle avec Flamboya « La Femme le plus Forte du Monde » (en revanche de leurs déplacement du spectacle précédent). Les enfants nous entourent en chantant « Cha Cha Cha Que Rico Cha Cha Cha » et les vieux nous ais saluaient sérieusement mais avec un sourire précieux. Demain le dernier village Iriba et nos dernières spectacles…

Bisous Pimiento, Gambito et Flamboia