Couclown!

Merci de nous acompagner dans notre aventure nepalaise!

voici encore un petit extrait du journal de voyague des MASALA JOKERS, qui protrait l experience de ces trois artistes avec le coeur en millieu du visage :o) Ici on decrit un peu les lieux visites et l experience apres les spectacles et les differents rencontres. ENJOY!!!

on vous invite egalement a regarder les images qui sont deja en ligne dans www.facebook.com/buildingclownssansfrontieressuisse

Celine.

NAG

Nous logeons à Tokha, au Nord de Katmandu, à NAG : un orphelinat geré par Nicole, une Suissesse devenue Népalaise qui a, depuis plus de 20 ans, construit tout un complexe éducatif abritant 300 enfants. En se promenant dans la cour, on entend les petites voix de la chorale, d’une autre fenêtre sort des sons de batterie et les improvisations vocales d’un jeune qui se laisse aller à chanter dans un micro. Plusieurs ex-élèves sont devenus assistants dans l’orphelinat, et nous sont aussi d’une grande aide pour nous aiguiller dans cette société népalaise. Il y a toujours du dal-bat en rabe quelque part pour nous aussi. Nous dormons dans la maison des bénévoles, dans une zone surveillée où il est très mal vu de rire trop fort. Nous devons faire des efforts pour arrêter les blagues avant d entrer dans le complex ;o)

Durbar-square

Nous profitons des ce séjour à Katmandou pour visiter durbar-square, un lieu de temples antiques, d’une beauté majestueuse. Il a été très abîmé par le tremblement de terre. Paul, qui l’a vu encore intact il y a 5 ans, est très touché. Une grande tristesse se dégage de cette zone dont la beauté s’est écroulée à jamais.

Planète Enfants – femmes du domaine « divertissement »

Nous avons joué deux fois pour des centres de réinsertion de femmes travaillant dans le domaine « divertissement », terme qui se réfère en fait aux differents moyens d exploitation des femmes. Dans les deux spectacles, le public était composé de 20-30 jeunes filles, accompagnées parfois d’enfants en bas âge, dans une petite cour de 3mx4m. Il nous a fallu adapter l’énergie du show et établir une communication plus intime et personnalisée.

Camp de réfugiés à Bouddha

Près de Bouddha, un quartier abritant une superbe stupa (temple), également en grande partie détruite, se trouve un camp de réfugiés du tremblement de terre : de petites tentes de fortunes au milieu du trafic de la ville. Paul nous embarque dans un show improvisé pour les enfants de ce camp. La nouvelle de notre arrivée se propage comme une traînée de poudre. Un enfant, puis 2, puis 5, puis un adulte, puis 10, puis 20, etc., le tout couronné par une petite parade musicale à travers les tentes, et nous voilà prêts pour un spectacle devant bien 300 personnes, installées en demi-cercle devant notre beau rideau multicolore. Le public est hyper réceptif au spectacle qui se déroule dans un climat d’une extrême intensité: d’une part positive, vu l’enthousisame généré par notre présence, mais nous devons aussi rester d’une vigilance constante, car nous sommes venus cet fois seulement avec des assistant de NAG qui nous ont tendu la main pour les traductions, mais qui ne connaissent pas bien le lieu. ni les gens.

Planètes enfants et les villages de montagnes

Nous venons de rentrer d’un voyage de 3 jours avec l’ONG Planète Enfants, voyage qui nous a emmené dans des villages perchés sur les crêtes des montagnes en terrasses, villages a moitié détruits par les tremblement de terre. C’est un public très différent de celui du camp Apres de Bouddha. David a décrit plus en détail ce voyage….

Peut-être un moment qui m’a marqué : au fil des spectacles, on a décidé de prolonger un peu l’échange en demandant aux enfants à la fin du show, de chanter une de leur chanson, ou de danser, (puis aussi en les maquillant, ou en faisant des petits jeux ou trucs avec des ballons, etc.) A sundradevi, deux garçons se sont proposés, et ont chanté un chant avec des couplets improvisés et un refrain que tout le monde reprenait. Notre accompagnatrice nous a ensuite traduit leurs paroles : elles racontaient que l’école avait été détruite par le tremblement de terre, que parfois ils étaient tristes, et qu’aujourd’hui, des gens étaient venus les faire rire, de loin, et qu’ils en étaient heureux et honorés. C’était un très beau moment, un petit éclat de résilience par le rire et le chant.

David

Jan 20th.

The last three days we spent traveling in the mountains, the NGO Planète Enfants brought us to 4 different villages only accessible by 2-3 hours of being thrown around in the back of a Jeep, driving on roads that back home would normally be considered little more than mountain paths, or also accessible by a day of walking. Us being tall white people with delicate feet, we chose the first option.

In general, we have noticed a striking incongruence of resources here, villages that don’t have access to building materials (or in some cases, no access to building permits or authorization) or clean drinking water, and yet, there always being 4 or 5 smart phones in the hands of kids in our audiences, filming or photographing our shows. I like to imagine that the merriment we bring with our shows will stay with these people as long as their plastic phone cases will stay in the ecosystem.

Three of the four villages had never had a visit from a group of clowns before, never been presented a “show”.

Performing for populations with such a different cultural background put us a little off balance at times. After using audience volunteers, we try to line them up and have them take a bow with us. The volunteers had no idea what we are doing, neither did the audience, and also we suddenly felt that we clowns didn’t really either.

It is a good reminder to always search for more universal themes and ideas,

and to be aware of the absurdity of the subconscious assumptions and conventions we have received and learned from our own culture.

So far one of the most enjoyable moments for me is after the show. After we have performed, packed up the show, and changed out of our costumes, the audience is often still there, waiting and observing us. The show isn’t really over, because the “show” is really the entire encounter we have with each community. We talk, drink tea, eat some dal bhat and ask questions about each other. The moment of performance is just a starting point to create a social event, and as clowns we don’t have to just be funny onstage, but are simply figures making connections with other people.