sartchava tout le monde,

journee atelier avec les enfants…dans une ecole reperee par MSF pour etre difficile. Boris et Erwan ont fait des ateliers pour les classes qui en avaient le plus besoin
Et puis Amer un de nos traducteurs nous a explique la situation dans laquelle ils sont. Il leur en coute 100 euros par personne( une somme enorme en pleine guerre civile) pour passer la frontiere entre Syrie et Iraq, avec des passeurs, slalomant entre des patrouilles de Bagdad, des patrouilles du regime syriens.
D ici quelques annees, toutes les cartes d identite arriveront a expiration, les syriens refugies seront sans papiers a 1/2 heure de chez eux.

J ai l impression d entendre les palestiniens, les marocains, les algeriens.

De part le monde, etre sans carte d identite, sans patrie, sans papiers vous condamne a l errance, a la negation de votre humanite.

Pour ce qui est de Amer, c est grace a lui, a Deljeen et aux traducteurs que nous avons pu entrer en communication avec les kurdes, c etait eux notre porte d entree et notre voix dans les camps. Sans eux, notre passage a Domiz aurait ete difficile et laborieux. C est a eux que je pense ce soir, juste avant de quitter Dohuk et de partir pour Bardarash.

Severine pour le trio Iraq