Kathmandu 2010, une mission dans un home »
Au retour de chacune de mes « missions » (seigneur trouvera t on un mot moins chargé de drames pour qualifier nos sympathiques
escapades ?) mon sentiment est identique : c’était la plus intense. Il en est ainsi depuis les gamins unijambistes de Phnom Penh
en février 2000. Systématique. Mais là il y eut qqe chose de neuf, d’inédit, qqe chose qui fera école : l’immersion dans un home
d’enfants de rues (ex). Le partage du quotidien, l’accès à la compréhension de leurs existances et ce de la plus simple manière qu’il soit : en vivant avec eux. En ce sens c’est la prolongation de la mission Népal 2009, celle qui me permit de les rencontrer. Tout naturellement au bout de 10 ans d’errances asiatiques ce désir d’aprofondir mon « public » et de leur transmettre qqe chose de l’ordre d’un savoir ce fit jour. L’intuition fut heureuse. C’est l’un des premier pas dans cette direction, c’est une des finalités naturelles de notre assoc, quoi qu’en dise la charte internationale.
Gauthier avait fait un travail dans ce sens si j’ai bien compris, au Liban. Je suis heureux de lui emboiter le pas.
A NAG je retournerai. C’était juste les prémisses d’une très intense « aventure humaine ».
Il y eut un autre « miracle » lors de cet automne 2010 à Kathmandu : ma rencontre avec Paul.
Je n’ai pas assez d’éloges à ma disposition pour pouvoir vous en parler là, tout de go, faut que ça mûrisse un peu en moi.
Le fait est que, un mois durant il n’a pas arreté de me remercier de l’avoir embarqué dans cette histoire je n’ai pas arreté de le féliciter
pour tout ce qu’il amenait au quotidien à cette histoire : son talent, son enthousiasme, son énergie, sa capacité de comprendre les situations, à innover et son sourire, son sourire….. Hé, l’ami, on repart quand ?
Vous embrasse, merci à tous