17 février

Après deux jours de week end ( ici le week-end c’est le vendredi et le samedi comme c’est un pays musulman ) on se met sur la route à 7h30 du matin pour aller d’abord à la guest house où on dormira pendant la semaine ( plus proche du camps ) et puis aller à donner un atelier pour les adolescent.

On a du se séparer pour les stages, moi et Stefano avec les garçons et Claire avec les filles, parce que en accord à la culture locale les filles ne se mélangent pas aux garçons depuis qu’ils ont environ 9-10 ans.

Donc on arrive au camp 4, dans le Children friendly Space, un espace pour les entants pour étudier et faire pleines d’activités organisé par notre collaborateur, Terre des Hommes, et on dépose Claire qui va donner le stage aux filles et moi et Stefano on va au CFS du camp 8Wavec les garçons.

On arrive avec un peu de retard, du aux mouvements et au trafic que il y a toujours sur la route et on commence notre stage vers 10h30 avec 25 enfants qui avaient entre 9 et 13 ans et au moins 3 animateurs qui nous aident et 2 traducteurs. 

Rentrés dans la salle du stage tous les enfants étaient avec un sourire énorme assises dans leurs bancs avec un cahier à la main, ça se voyait que ils étaient impatients de faire notre connaissance et commencer l’atelier !

On essaye pas de perdre du temps et on débarrasse toutes les chaises et les tables pour que l’espace soit vide et ….. ça commence… Zip-Zap, Javi-Javi, jeux des prénoms et puis on enchaine avec des techniques de cascades mélangés avec de l’acrobatie, mais … Malheureusement on découvre que c’est déjà la fin du stage, on a eu juste une heure avec eux et c’était assez frustrant parce que ces enfants ils ont une énorme envie d’apprendre et même quand c’est terminé officiellement le cours on a continué à leur apprendre des petites figures d’acrobatie jusqu’au moment que les animateurs ont du nous arrêter pour faire rentrer le deuxième groupe !

On a eu le temps de nous organiser vite fait pour le deuxième stage avec un autre groupe, et on a décidé de mieux s’organiser avec l’équipe des animateurs, et on a demandé juste à une personne de traduire, Imran, un employé Bengali qui travaille dans les bureaux de TdH mais que a fait des études en théâtre donc très enthousiaste de nos activités, et surtout avec beaucoup d’envie d’apprendre.

Le deuxième atelier, dès 12:30 au 14h se présente assez plus simple, avec une quinzaine d’enfants, un peu plus âgés que celui du premier groupe et avec Imran à notre coté que avec son enthousiasme nous a aidé à expliquer les jeux aux enfants et a aussi propose de son initiative des jeux !

Avant de partir du Child Friendly Space on prends plein de photos avec l’équipe ( ici ils sont des 

grand passionnés des photos et des selfies ) et on se met en route avec Stefano pour aller rejoindre Claire au camp 4, qui doit encore terminer le stage, donc on attend dans les bureaux mais on y reste pas longtemps…. on rejoins assez vite les enfants qui jouent au football on s’amuse avec eux jusqu’au moment que la pause se termine et…. Claire est de retour de son atelier, donc on prends notre matériel, on dis au revoir aux enfants et aux formateurs et on monte dans notre voiture …

Mais dans la route du retour j’arrête pas de penser à la journée et je me sens bien en voyant lumière dans les yeux des enfants avec qui on a travaillé mais au même temps je continue à avoir une sensation de frustration… Je trouve très belle l’expérience qu’on est entrain de vivre et nos actions… Je sens que sont utiles mais au même temps je pense que la situation ici dans les camps ne va pas se résoudre bientôt et que il faudrait avoir des actions pensés plus au long terme, nos stages nous donnes des moments de partage et de rencontre magnifiques mais je sens que au fond la plus grande chance qu’on a eu aujourd’hui c’est d’avoir à notre coté Imran, un locale, passionné qui a envie de faire et de donner des stage… Je pense que c’est la partie que va donner plus de fruits à notre travail, ces enfants ont besoin d’activités journalières, de se mettre dans leur corps , de s’exprimer et surtout de vivre pleinement leur enfance, et pas seulement avec une activité qui se passe une fois et puis stop, mais dans une continuité…